Catégorie : tout public

2025-2029

Tous les 5 ans, les centres culturels sont invités à repenser leur programme d’action et Ecrin se trouve dans cette « année-charnière » pendant laquelle nous allons évaluer nos actions et nous tourner vers l’avenir de notre action culturelle.

Cela nous concerne tous !

Le travail de définition de notre politique culturelle s’envisage dans une logique de co-contruction, avec une participation la plus diversifiée possible de la population, des institutions et partenaires de notre asbl. De plus en plus, les projets culturels apparaissent en effet comme des espaces de décloisonnement, des espaces où se croisent l’ensemble des champs et des acteurs de la société avec une attention particulière aux singularités des territoires et où l’humain joue souvent une place centrale.

Nous souhaitons poursuivre notre action dans une logique de projets partagés qui se construisent dans le temps, dans le respect de tous et où chacun a un rôle à jouer et doit être acteur.

Dans cette logique, Ecrin avait, en septembre, mis en place deux actions :

  • Une carte postale, remise en main propre lors de nos événements, qui vous invitait à vous exprimer librement.
  • Un processus participatif destiné à redéfinir son action sous la forme du travail d’une « Assemblée d’acteurs «

Découvrez ici les résultats de ce processus.

L’équipe a construit son projet d’action culturelle, accompagnée de son conseil d’orientation.  Le voici: CP pour site

Le conseil d’orientation est ouvert à toute personne intéressée. Pour connaître son rôle et son fonctionnement et éventuellement poser votre candidature et pour toute information complémentaire : timothy.fildes@ecrin.be

Il faut cultiver notre jardin

Il faut cultiver notre jardin - dimanche 4 mai 2025 à 16h30

Dès 12 ans – Durée : 1h

!! Ce spectacle se déroule en plein air et se tiendra dans le jardin des ruines du Château d’Aische-en-Refail (rue du Château, 40 à 5310 Aische-en-Refail) !! Le parking est à 550mètres (sur la place d’Aische-en-Refail) – prévoyez une petite marche de 10 minutes entre le parking et les ruines.

« Le bout du monde et le fond du jardin contiennent la même quantité de merveilles. » Ces mots de Christian Bobin ouvrent la représentation et la voie à moult autres citations dites, lues, chantées. Sacré géranium de Dick Annegarn (le même qui, bien des années plus tard, chantera « Adieu verdure/Je vais faire ma cure/D’intoxication » à Pierre Perret) en passant évidemment par Trenet – et Arlette Vincent ! –, de Cicéron (« Si vous possédez un jardin et une bibliothèque, vous avez tout ce qu’il vous faut ») à Stefan Zweig, de Colette et sa mère Sidonie à la comtesse de Ségur, née Sophie Rostopchine, et les fleurs toutes cueillies par une Marguerite croyant bien faire dans Les Petites filles modèles, les comédiens ont tissé un florilège d’évocations de la nature.

Sur le mode du dialogue et de l’adresse directe, le patchwork joliment sculpté d’Il faut cultiver notre jardin ne se contente pas d’épouser la vague verte, ni d’enchaîner les perles, toutes chatoyantes qu’elles soient.

Dans ce qui s’esquisse aussi comme un éloge de la simplicité, Christian Dalimier et Valéry Bendjilali tantôt démontent le marketing écologique (et le coût environnemental astronomique de capsules de café vendues pour être « 100 % recyclables »), tantôt louent la vertu de cultiver ses propres talents, tantôt dressent l’inventaire des innombrables jardins qui, du quotidien trivial à l’extraordinaire, peuplent nos imaginaires.

Pas d’effets spéciaux ici, à moins qu’un kazoo monté sur arrosoir n’entre dans cette catégorie, ni de leçons assenées, mais de l’humour bon enfant, une dramaturgie efficace et rythmée, la complicité d’un duo aux chemises opportunément fleuries.

Il faut cultiver notre jardin ouvre de fines et nécessaires brèches vers la pensée du vivant, qu’il célèbre en même temps que la littérature, dans un élémentaire et doux théâtre de verdure. On en sort avec l’envie de se plonger dans la poésie d’Anna de Noailles et d’arpenter les allées d’un jardin botanique avec un amoureux des plantes.
Marie Baudet – La Libre

Abonnement: 11€ / 10€ (senior, chômeur)

Prévente: 13€ / 12€ (senior, chômeur)

Le jour même: 15€

15-25 ans: 1€ (réservation par tél 48h avant max)

Article 27: 1.25€ – PASS 3 CC: 1€

Tokyo, au pays des extrêmes

Tokyo, au pays des extrêmes - mardi 22 avril 2025 à 20h

Dès 12 ans – Durée : 2x45min.

Aujourd’hui plus que jamais, le Japon fascine et intrigue. Pour tenter de cerner l’âme japonaise, nous plongerons dans la plus impressionnante mégapole du monde : Tokyo.

Ensuite, pour restituer les contrastes qui animent ce pays des extrêmes, nous ouvrirons des yeux émerveillés sur Kyoto, puis sur l’autre Japon, celui des campagnes, des jardins et des temples.

Un surprenant mariage entre modernité et traditions.

Abonnement: 8,5€ / 7,5€ (senior, chômeur)

Prévente: 9,5€ / 8,5€ (senior, chômeur)

Le jour même: 10,5€

15-25 ans: 1€ (réservation par tél 48h avant max)

Article 27: 1.25€ – PASS 3 CC: 1€

Into silence en concert

Into silence en concert - Jeudi 10 avril 2025 à 20h

Avec ce projet Into Silence, Yovanny Adant explore une approche plus épurée, évoquant des estampes sonores, des paysages ou encore des sortes de « haïkus » musicaux à travers de courtes pièces minimalistes et expressives. Inspiré par une esthétique dépouillée, il a cherché à capturer l’essence (de la période de confinement) et à en exprimer les différentes facettes introspectives et contemplatives. Saisir le moment présent, celui d’une promenade, d’un paysage, d’une saison, d’un instant… Sa musique, pensée comme un tableau sonore, progresse entre émotions, monde onirique et cinématographique, invitant l’auditeur à un voyage intérieur où les images et impressions personnelles prennent vie. Ses influences s’étendent de l’Asie mineure au Japon, en passant par l’Orient, tout en intégrant des éléments de musique classique et contemporaine.

En live, une place importante est donnée à l’histoire évolutive, aux matières sonores, aux peintures musicales et à l’improvisation, avec des structures progressives construites autour d’ostinatos et de motifs répétitifs, créant des moments de dynamique et de tension avec des climax et crescendos immersifs.

“Du silence émerge la vibration,

Du silence émerge le son,

Du silence émerge la création.”

Cet album est un éloge et une ode à la contemplation.

Des fragments de poésies et de mélodies sensibles qui s’envolent pour tracer de multiples paysages. Un moment magique, d’enchantement, de simplicité et de sensibilité.

 

Gratuit, en partenariat avec Boukè.media

Dès 12 ans – Durée : 1h

Gratuit

Ciné-bistrots

Les Ciné-bistrots - le vendredi 28 mars 2025 à 20h

Le vendredi 28 mars à 20h, la Tournée des Magritte du Cinéma fera escale à L’Espace Temps à TAVIERS.

Organisée par La Quadrature du Cercle, dans les centres culturels et les cinémas de proximité, La Tournée des Magritte du Cinéma invitera le public à voir ou à revoir les films belges francophones récompensés lors de la Cérémonie des Magritte.

Au programme, le film aux 10 Magritte, « La nuit se traîne »,  premier long métrage du réalisateur bruxellois Michiel Blanchart.

 

« Un polar bruxellois de haut vol,  il donne un fameux coup de fouet au cinéma belge. Michiel Blanchart fait preuve d’une maîtrise technique impressionnante et signe un film « grand public

Une autre qualité du film, c’est d’ENFIN utiliser le centre de Bruxelles comme un vrai personnage. » (Hugues Dayez)

 

C’est l’histoire d’un type qui se trouve au mauvais endroit au mauvais moment ; le scénario hitchcockien de l’innocent qui se retrouve plongé dans une machination qui le dépasse…

 Ici, le héros s’appelle Madi ; c’est un jeune étudiant d’origine africaine qui, pour payer ses études, est serrurier de garde.

Une nuit d’hiver, il est appelé par une jeune fille, Claire : c’est le coup classique, elle a perdu ses clefs, elle doit retourner dans son appartement.

 Mais quand le jeune homme ouvre la porte, Claire s’éclipse pour aller chercher de l’argent liquide au distributeur du coin… Et Madi se retrouve nez à nez avec un truand patibulaire. C’est le début de très gros ennuis pour le garçon qui se retrouve pris en tenaille dans un règlement de compte mafieux…

 Comment sauver sa peau ? (Hugues Dayez)

 

Les ciné-bistrots, un concept original qui invite tous les curieux avides de découvertes originales, simples, surprenantes, amusantes à rencontrer le cinéma dans un endroit où on ne l’attend pas, mais aussi pour tous ceux qui ont envie de faire un petit tour dans l’univers de la création cinématographique belge et découvrir des films majoritairement belges de qualité.

 

L’Espace Temps propose une petite restauration dès 18h30 – sur réservation

Route de Hesbaye,  188

Galice : labeur, ferveur et traditions

Galice : labeur, ferveur et traditions - mardi 25 mars 2025 à 20h

Dès 14 ans – Durée : 2×45 mins

Une autre Espagne, sans corrida ni flamenco. Une région autonome de 2 millions 702 mille habitants.
Une langue, le Gallego, qui s’est imposée à côté du castillan national.
La région la plus méridionale de l’Europe.
Au Nord et à l’Ouest une terre côtière de roches et de sable fin, fouettée par les vents et les tempêtes de l’océan Atlantique qui a sculpté les falaises et les Rias. Et la Costa da Morte, belle et violente. Une mer généreuse, nourricière mais aussi meurtrière, sépulcre des naufragés.
A l’Est une terre qui s’élève jusqu’à 2124 mètres d’altitude lorsqu’elle rejoint l’ouest de la cordillère Cantabrique. Le vert prédomine, végétation luxuriante des forêts où le chêne et le châtaignier s’imposent. Où les « pallazas » constructions cylindriques en pierre et toit de paille s’inscrivent dans une tradition architecturale d’avant l’époque romaine, dans une Galice celtique.
En descendant vers le Sud, la Ribeira Sacra, les rivières Sil et Miño ont creusé des canyons d’une grande beauté. Une terre généreuse de vignes et châtaigniers ; y coule le vin, le miel et l’huile d’olive. La terre s’incline à l’approche de la frontière avec le Portugal, mais elle témoigne encore des bouleversements géologiques.
Toute la Galice est belle, plus encore l’accueil des galiciens, fiers de leur passé, de l’époque des castros, de leurs traditions encore empreintes de rites pré-chrétiens. Mais aussi de leur labeur qui s’inscrit dans la continuité d’occupations ancestrales. Fierté et amour dans la pratique d’un métier qui a du sens, d’un folklore qui les unit dans leur singularité.
Quant aux chemins vers Santiago de Compostelle, ils ne désemplissent pas de pèlerins venus du monde entier.
Le film voyage entre passé et présent à la rencontre d’une terre et surtout d’une communauté d’hommes et de femmes au caractère fort.

Abonnement: 8,5€ / 7,5€ (senior, chômeur)

Prévente: 9,5€ / 8,5€ (senior, chômeur)

Le jour même: 10,5€

15-25 ans: 1€ (réservation par tél 48h avant max)

Article 27: 1.25€ – PASS 3 CC: 1€

La tête dans le frigo

La tête dans le frigo - Jeudi 20 mars 2025 à 20h

Dès 14 ans – Durée : 1h15

Dans sa maison de retraite, Granny a été retrouvée morte, la tête dans le frigo. Bim !
Mourir la tête dans le frigo franchement, a-t-on idée !
Sa fille, ses deux petites-filles et leur cousine se retrouvent pour organiser les funérailles. Un noyau féminin explosif qui va faire fondre la glace des non-dits, de la langue de bois et du politiquement correct.

Un spectacle qui raconte avec une dérision bienvenue la période des funérailles. Car quand tout s’arrête, en fait, rien ne s’arrête : du cercueil aux dernières volontés, des pompes funèbres à l’héritage, du cimetière à la vie d’avant, et puis les souvenirs…

Écrite au cordeau pour quatre comédiennes épatantes, la pièce nous parle du chagrin, de la douleur, d’amour. Et l’on rit. Parce que ce n’est jamais facile un enterrement. En cette période contrastée, ça fait un bien fou.

Le deuil, tout le monde passe par là. C’est une épreuve, un passage. Faut traverser. Ici c’est le début du voyage, il est lumineux et tendre. Un road trip sur scène pour un voyage intra-familial et une palette d’actrices qui forment une famille vraie. Un peu comme les nôtres, en somme.

Abonnement: 14€ / 13€ (senior, chômeur)

Prévente: 16€ / 15€ (senior, chômeur)

Le jour même: 18€

15-25 ans: 1€ (réservation par tél 48h avant max)

Article 27: 1.25€ – PASS 3 CC: 1€